Comme je le disais dans l’article précédent : Une fois le jour levé, il est temps de faire des photos… Oui mais voilà les coqs ne sont que 2 (contre 5 la veille). Que se passe il ? est-ce déjà la fin des parades pour cette année ? Tout est très calme, trop calme, les coqs restent chacun de leurs côté, j’observe quelques sauts nuptiaux, mais il manque de la lumière pour pouvoir les photographier ( déjà qu’avec le contre jour et le ciel nuageux, j’ai beaucoup de mal à gérer l’exposition et la lumière…. alors figer des sauts : mission impossible !) L’heure avance, 6h30, ils sont là depuis 1h15 et c’est toujours aussi calme. Si ils font comme la veille, dans 30 minute je peux me recoucher !
6h45, le coq du bas se décide enfin à attaquer, mais le chef veut conserver sa place. L’arène est très hiérarchisée : Comme les années précédentes, c’est le coq du haut qui domine, et les coqs du bas qui viennent le défier. Les 4 ou 5 combats que j’ai pu voir se passent tous exactement au même endroit ! C’est vraiment une guerre de territoire.
6h50 : Une poule se met à chanter, et tout s’active : les combats redoublent d’intensité et les coqs sortent de partout. J’ai à nouveau tous les coqs sur la place. Impossible de voire la poule, elle est dans les rhododendrons, mais je l’entends et les coqs aussi l’entendent. La nature m’offre 15 minutes de folie, 15 minutes de récompense après tous ces efforts et toute cette attente ! Les coqs sortent dans tous les sens et le coq dominant essaie de chasser tous les assaillants. Toute la scène se passe trop loin de mon affût, je profite du spectacle sans faire de photos…
Quand soudain un coq vient se poser juste derrière ma tente. Heureusement j’ai laissé l’abside de derrière ouverte, je démonte l’appareil du trépied, me couche comme je peux et tente quelques photos à main levée à travers l’ouverture.
Salut Tom
Superbe ces 2 séries, je veux pas t’entendre te plaindre hein, sauf pour le sapin 😉 Mais la fin va être terrible vu la dernière qui décoiffe !
Marco
Pfiouuuu,
cette dernière, sublime
ça vaut toutes les peines du monde, bravo